A l’ère du numérique, le traitement des signaux ainsi que leur transmission a beaucoup évolué. L’avènement de la fibre optique engendrera un développement de la connectique, dont l’adaptateur VGA DVI est un exemple. Ce qu’il faut savoir.

Une période transitoire

Le traitement analogique du signal électrique a longtemps dominé le monde de l’électronique. Jusqu’à la révolution engendrée par Boole où les choses pouvaient s’exprimer par tout ou rien. Transposé à l’électronique, cela a permis le développement de l’informatique. Le numérique est né, et avec lui, beaucoup plus de rapidité et de définition. Les ordinateurs et plus généralement les cartes graphiques fournissaient sur leur sortie VGA des signaux analogiques. Depuis l’essor des écrans plasma et LCD, la tendance allait vers des cartes graphiques à sorties DVI numériques. Le traitement numérique et la performance de ces écrans aboutissaient en effet à une économie d’énergie et à la haute définition. Nous sommes ainsi dans une période transitoire où des appareils analogiques existent encore.

Des solutions connectiques.

Il peut advenir que l’on veuille connecter une VGA sur une sortie DVI. La bonne nouvelle est qu’on peut le faire en utilisant une jarretiere optique. Il s’agit d’une (ou deux) fibre(s) optique d’environ un mètre ou deux, munie(s) de connecteurs différents aux extrémités. Dans le cas présent, on a besoin d’un convertisseur vga dvi, qui adapte les deux types de connexion. Il faut cependant savoir qu’il existe plusieurs types de sortie DVI. Les sorties DVI-A sont en analogique, tandis que les DVI-D sont en numérique. Les sorties DVI-I transmettent de l’analogique ou du numérique. De ceci découle que si l’on a une carte à sortie DVI-A ou DVI-I, on pourra connecter l’écran VGA en achetant l’adaptateur. Notons que la majorité des cartes actuelles sortent en DVI-I. Le sort du cable informatique est définitivement scellé.