Les parents ont tendance à uniquement faire un suivi sur le développement physique de son enfant. Cependant, pour qu’un suivi soit réellement effectif, les parents ont également l’obligation de s’alarmer aux moindres symptômes concernant l’état psychique de leurs enfants. Et ce, même si ces derniers peuvent s’avérer un peu moins facile à détecter comparés aux symptômes physiques apparents. Et oui, d’une manière discrète, des enfants sont victimes de troubles mentaux ou psychologiques qui altèrent leur développement appelé TED ou troubles envahissants du développement, dont la « psychose infantile » fait partie. Avec un pourmillage de :  6 à 7 enfants sur 1000.

TED ou troubles envahissants du développement

À un certain âge, l’enfant joue de son univers imaginaire pour apporter de réponses aux incompris de la vie. Un phénomène que l’entourage de l’enfant confond avec la psychose infantile, qui est un grand détachement avec la réalité. La psychose infantile est une classification des maladies, prenant en compte tous les troubles mentaux liés aux désintéressements de la réalité. Cette classification prend en compte l’autisme classique, le syndrome d’asperge, etc. Une indifférence qui se manifeste par l’attachement d’un monde propre à lui. La psychose, qu’elle soit infantile ou non, se manifeste toute de la même façon sous forme de délire. Une perception visuelle qui se manifeste sous forme d’hallucination ou acoustique (entendre des voix) erronée. Il y a 30 ans de cela, cette psychopathologie a reçu le nom de névrose. Cependant, névrose et psychose se diffèrent à un seul point qui est la conscience des actes, le premier est conscient, tandis que le deuxième non. Parfois, les psychotiques n’acceptent même pas l’idée d’être délié au monde lors des moments actifs. Actuellement, le terme de psychose infantile n’est plus employable, et a été remplacé en France par la Classification française des troubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent. À l’échelle internationale, « psychose infantile » a été substituée par Troubles envahissants du développement vers les années 80 (consulter psychologie-enfant.com pour de plus amples informations).

Les symptômes associés aux TED 

D’une manière générale, la psychose se révèle comme une fixation à une idée erronée. Cependant, cette dernière altère la personnalité de la personne et détériore le psychisme de la personne donnée. La « psychose infantile », quant à elle, apparaît chez les enfants. Les délires dénoncent une thématique (les dépits amoureux, mégalomanie, fantômes, démons, etc. ), d’où la confusion des parents avec l’imaginaire intense (qui est une phase normale chez les enfants entre 2 ans et demi et 11 ans). Cette imagination débordante et pathologique est mise en relief, lorsque la personne en question perçoit des choses d’une manière différente comparée à sa culture la présente.

Effectivement, la pensée est le terrain de jeu de la psychose. Malencontreusement, toutes les activités de l’homme sont commandées par le cerveau (où émanent toutes les pensées). Mais dans quelle mesure la pensée se trouve-t-elle affectée par la psychose ? Oui, l’intensité de la pensée déréelle peut marquer la frontière entre le normal (imagination intense) et la pathologie. Cependant, cette altération de la pensée n’influence pas la capacité intellectuelle de l’enfant : il n’aura aucun problème à comprendre, à déduire ou à calculer. Par contre, il rencontrera quelques petits problèmes, car ses pensées lui joueront des tours : il passera d’un sujet à un autre rapidement.

Par cette fixation, la manière d’agir de l’enfant psychotique s’en trouve influencée. D’ailleurs, le détachement à la vie réelle provoque chez l’enfant un oubli même de sa propre existence. Ainsi, il est probable que l’enfant réside dans une grande mutité, ou qu’il souffre d’hyperactivité (cela dépend de la thématique dans laquelle il vit). Ainsi, les comportements non adéquats des enfants peuvent être une indication permettant aux parents d’intervenir vite à la psychopathologie, qu’est la psychose infantile. 

L’avenir réservé aux jeunes atteints de TED

La grande question : quel type d’avenir est réservé aux enfants psychotiques ? À savoir que la psychose est un combat perpétuel entre la personne et le monde extérieur (la réalité). Lorsque cette psychopathologie est vite détectée chez les enfants, un suivi psychiatrique peut être mis en place. Et seulement après un suivi et une adaptation avec son propre être, le ou la psychotique arrivera à gérer ses crises et intègrera à son rythme la vie en société. Cependant, chaque personne est unique : si d’autres trouvent des techniques afin de se détacher de ses illusions, d’autres rencontrent encore certaines difficultés. Dans certains cas, la psychose disparaît, mais cela nécessite beaucoup de patience. Seulement, les crises psychotiques peuvent resurgir des années plus tard.

Traitement et prévention contre les TED

À savoir, il est des rôles des parents d’être attentif vis-à-vis de leurs enfants, afin de détecter les moindres problèmes. De cette manière, des solutions peuvent être apportées vite. Les traitements d’une psychose infantile doivent, à priori, être prescrits par un psychiatre. Oui, pour aider les psychotiques à intégrer à une vie sociale réelle, il aura besoin de suivi médicamenteux (antipsychotiques). Ensuite vient l’aide d’un psychologue et des accompagnateurs (l’entourage : famille et amis).

Toutefois, certains modes de vie permettent de prévenir contre la psychose infantile. Prévenir l’enfant aux moindres contacts avec le cannabis et le tabac. Les parents passionnés d’animaux doivent prendre en considération que la toxoplasmose peut engendrer des problèmes psychiques, la psychose infantile en fait partie.