5 millions de Français sont touchés par des troubles de l’audition. Si pour les bébés, enfants et jeunes adultes, des signes évidents doivent conduire à consulter, chez les plus de 60 ans, le test auditif systématique tous les deux ans est vivement recommandé.
Dès la naissance, un nourrisson sur mille est malentendant, voire sourd, avec les répercussions que son état peut avoir sur son éveil ; certains ne babillent pas, ne répondent pas à l’appel de leur prénom, ne s’intéressent pas à des jouets qui émettent des sons. Chez l’enfant aussi, le retard scolaire et l’apprentissage du langage ou des troubles du comportement sont des indices fiables, et appellent une réaction immédiate.
Avec l’âge, le système auditif vieillit, entraînant une baisse de ses performances, notamment au niveau des cellules sensorielles, dont la dégénérescence, puis la destruction, est à l’origine de la perte auditive, appelée la presbyacousie. D’autres facteurs viennent s’y ajouter, comme la consommation de médicaments toxiques pour le système ORL, un métier qui implique une exposition permanente au bruit, des activités sportives violentes, etc. En cas de difficultés à suivre une conversation normale, en particulier dans les lieux bruyants, il est impératif de prendre rendez-vous avec un spécialiste.
Dans tous les cas, la détection précoce des troubles permet une prise en charge rapide et adaptée au type de pathologie et au degré de surdité (légère, moyenne, sévère ou profonde) et donne de meilleurs résultats. Par exemple, entre des patients de 60 ans et d’autres de 80 ans, les premiers maîtrisent plus facilement manipulation de leur aide auditive et s’adaptent plus vite.
En effet, encore trop peu de sujets sont équipés d’un appareil auditif (plus d’aide). Certains évoquent la dépense, d’autres la gêne, alors qu’il existe aujourd’hui des aides auditives de grande qualité telles que l’appareil auditif webtone, véritable concentré de technologie, et au format très réduit pour se glisser dans le creux de l’oreille et passer totalement inaperçu.